Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
BELLEVAUX, L'ANARCHIE DANS LA SOUPE
BELLEVAUX, L'ANARCHIE DANS LA SOUPE
Archives
BELLEVAUX, L'ANARCHIE DANS LA SOUPE
21 septembre 2012

AUX IMPUISSANTS DU POUVOIR

Vu à la télé, Envoyé Spécial, un reportage sur  2 usines en train de prendre l'eau et le malheur des hommes dans cette noyade.

Une entreprise aux capitaux allemand, bénéficiaire en France, délocalise en Chine. Elle qui ne paye plus ces ouvrières pendant 1 an, est condamnée par la justice, à le faire, puis à réeintégrer ces femmes bafouées avec une contrainte de 1000 euros par jour en cas de non exécution de cette sentence...

L'avocat, les travailleurs naïfs boivent alors le champagne, ils ignorent comme beaucoup d'entre nous, qu'une entreprise allemande se contrefout de la justice française, et qu'avec l'aide de différents recours européens qui peuvent durer une décennie, ils échapperont à toutes les obligations sociales réparatrices.

La chose publique française en est piteusement réduite a organiser une médiation, avec ces escros de la CE, et le collectif ouvrier qui n' a pas d'autre choix que se faire plumer financièrement ou d'attendre une hypothétique décision intra-communautaire de plus en plus alléatoire avec le temps...

C'est vertigineux, de voir, d'entendre l'impuissance d'un état de droit, dans les propos de son médiateur, au milieu de ces femmes trois fois humiliées.

La finance méprise les hommes, les lois et les états, ce préalable devrait être présent dans toutes les têtes au départ de chaque conflit social irréversible, en se forçant à des comportements voyoux qui sont les seuls rapports de force que comprennent les investisseurs et les états.

 

Dans l'autre affaire qui concerne, une usine de placage de bois importé du Gabon, les ouvriers se font dépouiller par un racheteur libanais, qui est a seulement de l'intérêt pour la matière première, et qui se tape de ces ouvriers français toujours trop chiants à toujours vouloir revendiquer  cette pseudo dignité du monde du travail incompatible désormais avec le grand marché mondial...

 

Les troupes sont laissées là-aussi à l'abandon...

Que ce soit ici ou à Aulnay avec PSA, l'état n'a que des armes en bois, face aux investisseurs, et les pauvres malheureux qui ont peut être en plus, votés socialistes au dernière élection, tombent ou vont bientôt tomber dans les grands trous, les grandes fosses communes, comme autant de piéges à con où le peuple endormi à grands renforts de télévision, ira lentement s'abrutir et s'endormir...

Indignez-vous disait l'autre et après ?

Battez-vous ! ( mais cela n'aurait pas le même succés en librairie)

Polycarpe

Publicité
Commentaires
Publicité