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BELLEVAUX, L'ANARCHIE DANS LA SOUPE
BELLEVAUX, L'ANARCHIE DANS LA SOUPE
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BELLEVAUX, L'ANARCHIE DANS LA SOUPE
6 février 2013

DERRIERE LA CHAIR, MON AMOUR, IL Y A UNE AME, feindre le contraire et nous le payerons un jour très chère...

Je suis pour : 

-  tous les plans : le mariage des homos, des lesbiennes, à deux, par trois, partouze ou treize jusqu'à cent.

- les parties fines avec des putes ou pas, m'importe peu, pourvu qu'ils s'y trouvent que des adultes consentants.

- les sado, les maso, les bi, les sauvages et aussi les travelos, les couguars et autres gigolos ne me dérangent ou ne m'inquiètent pas davantage...

-  aussi, les rencontres des misères de la sexualité et de la néccessité pour certaines filles d'avoir du fric dans cette putain de société.

Je suis pour aussi les arrangements gratuits singuliers avec seringue pipette, et mille autres procédés entre marginaux de la société, en mal d'enfant, pour se trouver davantage de raisons de vivre dans un monde de plus en plus désincarné...

Je suis pour tout, libertaire avancé ( dans l'âge) mais la mère porteuse rétribuée, le sperme sélectionné, le cauchemar marchandisé des marchands US, qui proposent sur catalogue, le choix des yeux, de la taille, de la supposée intelligence d'un donneur de l'université qui se retrouvera dans le futur bébé : - non ! cela en est trop.

 

La dérive arrive, et ce n'est pas parce que ces mercantiles américains osent tout dans ce monde tarifé ( OGM, Gaz de Schiste, marchandisation des corps) qu'il faut se croire obligé de céder à l'inéductable progression tarifée des sciences humaines.

L'idée de ces femmes porteuses malgré elles, malgré les dédommagements financiers importants, est humainement insupportable.

Neuf mois, dans la chair, neuf mois avec deux coeurs à l'unisson, et aprés l'arrachement, la livraison, l'âme de la mère porteuse, de l'enfant balancée dans la froide clinique comme un simple déchet hospitalier... et la livraison, tout va bien, c'est conforme à la commande, merci pour la dernière mensualité...

Il y a quelque chose de tragique dans cet avenir Houelbeckien désespéré où l'homme sauto-engendre en fuyant de plus en plus, l'échange vrai avec l'autre.

 L'horreur absolue sera, sans nul doute, en bout de chemin :  la riche parisienne sans problème ovairien, utilisera son fric, pour ne pas distendre son joli ventre, et pouvoir rentrer dans son jean taille basse, en exploitant une mère porteuse Ukrainienne, indienne ou de banlieue en survie.

Derrière la chair, il y a une âme... l'occasion de ces débats actuels, et pour moi, celle d'une certaine peur...

Peur de voir arriver encore le fric qui pervertit les consciences, la mode, la facilité, le caprice en catalogue, la consommation du bébé, dans des lieux sacrés de chair, d'os et d'esprit,  qui ont jusqu'à maintenant déterminés en loterie, une certaine humanité plutôt rassurante.

J'ai la trouille de vous, je suis vieux maintenant et j'ai la trouille pour vous !

 

Polycarpe.

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