WEEK END LIVRES AU CHATEAU DE RIPAILLE

Parmi, les 80 auteurs invités ce week-end à cette manifestation, j'ai été à l'issue de ces deux journées, plutôt bien lotis, voir même heureux. Le cadre est toujours magnifique en ce lieu,  et la grande salle des ambassadeurs est de loin l'endroit le plus agréable pour poser son séant devant sa pile de bouquin. Samedi, après midi, peu de monde, mais je trouve vite autour de moi, de l'écrivain sympatique, dont notamment un black, qui a planqué sous sa table, une bouteille de Chartreuse Verte. Nous trinquons dans des verres en plastique, on amuse une jeune fille en fleurs auteur de nouvelles, qui nous fait poser devant son objectif, et le froid ressenti via la bise du dehors, a cédé comme par enchantement la place à une chaleur intense dans mes boyaux.

Quelques dédicaces, en espérant mieux demain.

Dimanche, dèjà au matin plus de monde, et une réception dans les caves. Devant les imposants tonneaux de chêne, le millésime à température idéale dans les verres est un délice. Vite du pâté en croute avalé en vitesse pour éponger les effluves alcoolisées, un petit tour dans la salle des ventes espérées et sonne l'heure du repas diététique proposé par les maîtres du Château : "Diots au vin blanc/polenta et tarte citron..."

La tête chaude, l'esprit décontraté,  j'attends le visiteur. Ils arrivent en nombre vers 14 heures, et je constate que j'ai du bol. Les derniers Marie et Polycarpe, attirent encore des amateurs, et le Diable intrigue pas son titre et s'écoule bien.

Le grand plaisir reste les retours des lecteurs, surtout celui d'un vieux savoyard à chapeau avec un air à lever le coude à la moindre occasion, qui m'assure s'être bidonné avec mon livre en faisant 10 jours de marche sur le chemin de Compostelle.

Une dizaine de bouquin dédicacés, de la poilade, une belle discution encore avec Philippe Deparis de TV8 mont Blanc, ce beau week end m'a remis dès ce lundi devant mon ordinateur, l'envie m'est revenue : je commence une nouvelle histoire ...

Polycarpe