LENNY ESCUDERO, LA MORT D'UN PUR...

La grande farce Leny Escudero

L'occasion qui ne fait pas toujours le larron, m'avait été donnée un jour de participer à une petite fête organisée à Cluses par le P.C.F qui bien que rassemblant le peuple des travailleurs, n'a, au grand jamais et tout temps, été ma tasse de thé... Invité musical de cette fin de dimanche après midi :

Lenny Escudero... Ah bon,  " Pour une amourette..." ( écoutée lorsque j'étais enfant) et je croyais depuis qu'il était reconverti...

Et le choc, la gueule burinée d'un gitan, les yeux habités, la voix déraillée des voies du malheur, des amours, des fourvoiements de l'humanité, une présence pas imaginable et des textes ciselés à la serpe d'une poésie débordante d'empathie pour l'autre, pour nous, pour moi, son frère...

Passé le temps du succés, jamais il n'aura arrêté de créer, jamais il n'aura changé comme il est permis au vrai, aux hommes authentiques.

Ciao, ciao,  Lenny !

 Moi, j'aimais bien ta gueule triste, elle me faisait du bien en me déchargeant du poids, parfois trop pesant, de ce monde...

Polycarpe.