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BELLEVAUX, L'ANARCHIE DANS LA SOUPE
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BELLEVAUX, L'ANARCHIE DANS LA SOUPE
16 décembre 2015

LE DIABLE N'ARRIVERA PAS A COMPOSTELLE ( FEUILLETON N° 14, passage recalée sur les blogs internautes nouvel Obs)

Bonjour Polycarpe Après lecture et analyse attentive de votre article du 16.12.15 08h05 par notre équipe de modération, celui-ci a dû être retiré de la publication en raison de sa non-conformité vis-à-vis de la charte d’utilisation du NouvelObservateur. Nous tenons à vous assurer que nous faisons tout notre possible pour accepter le plus grand nombre de messages et que tous nos modérateurs sont tenus à une stricte obligation d’impartialité. La neutralité de leur analyse est d’ailleurs régulièrement vérifiée par un superviseur. Toutes les opinions sont acceptées dans la limite des règles définies dans la charte éditoriale et sous réserve de les exprimer de manière courtoise, argumentée, et sans agressivité. Le motif de retrait de votre participation est : Propos insultants Les propos insultants ou haineux envers un utilisateur, une personne, une communauté, une entreprise ou une organisation, ne sont pas autorisés par la charte du site. Sont considérés comme injurieux les propos haineux, grossiers ou dégradants, utilisés pour qualifier autrui dans le but prémédité de l’offenser. Cordialement, L’équipe de modération Ps : pour rappel, le texte de votre article était: --------------------------------------- Les sombres crétins politiques, qui sabrent aujourd'hui l'enseignement de l'histoire, ne méritent donc que mépris, tant cette matière, cette discipline, cet acte de vie, est nécessaire à l'homme pour faire sa route personnelle ou celle de Compostelle, entre le bien et le mal, entre la terre et le ciel …En effet, l'ignorance crasse de l'histoire des hommes n'est bonne qu'à produire des abrutis de premiers plans, incapables de reconnaître les autres, de les appréhender, de les comprendre...Je m'appelle, Ferdinand Guérin, je suis un retraité, ouvrier-paysan-hédoniste, et libre penseur. Un «aquaboniste» oui, rompu au commerce des hommes mais qui croit aussi aux forces de l'esprit. Trop paresseux pour devenir quelqu'un d'autre, je reste l'adolescent ébloui de la lecture de la vie jusqu'au-boutiste, des anarchistes.Ma juvénile apostasie, cachée puis librement assumée depuis ne s'est jamais démentie. Je me rends, sans craindre cette contradiction ou ce ridicule moutonnier, au Puy en Velay pour cheminer à pied, par la voie lactée, jusqu'à Compostelle...D'aussi loin qu'il m'en souvienne de ma vie, qui va en s'épuisant , l'injustice sentie, entrevue, imaginée aura été déterminante de ma pensée adolescente, adulte et vieillissante.Le temps des jeunes gens, une mèche toujours retombant dans les yeux comme le poète, il me vint aussi, comme un saisissement : la révolte de découvrir, un monde régi par des salopards.Tout ceci, plus quelques bagages, m'entrainant tout naturellement à l'extrême idéalisé par l'histoire des anarchistes. Les libertaires, les enragés, les théoriciens de ce courant malmené : Ravachol, Auguste Vaillant, Blanqui, Proudhon, Max Stirner, combien d'après midi, de soirée, plongé dans les livres, comme une traversée, que je devinais indispensable vers mes fondements futurs.La lecture, celle qui m'a permis, comme à beaucoup, de ne pas perdre pied dans le réel, c'était la réponse à mes curiosités me sortant de l'enfance... L'ignominie des hommes, à dix sept ans, il ne doit pas être dans la normalité de dévorer toute la littérature sur l'univers concentrationnaire nazi, à faire de même avec les courants anarchistes, pour aller ensuite vers les auteurs maudits pour se repaitre de Sade, Céline, ou Vian, en cherchant plus tard une autre lumière dans la poésie... (mon dieu, vous êtes de plus en plus nombreux à suivre le diable !) ---------------------------------------

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