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BELLEVAUX, L'ANARCHIE DANS LA SOUPE
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BELLEVAUX, L'ANARCHIE DANS LA SOUPE
30 décembre 2015

LE DIABLE N'ARRIVERA PAS A COMPOSTELLE (FEUILLETON N° 28 recalé du jour)

Bonjour Polycarpe

Après lecture et analyse attentive de votre article du 30.12.15 08h05 par notre équipe de modération, celui-ci a dû être retiré de la publication en raison de sa non-conformité vis-à-vis de la charte d’utilisation du NouvelObservateur. Nous tenons à vous assurer que nous faisons tout notre possible pour accepter le plus grand nombre de messages et que tous nos modérateurs sont tenus à une stricte obligation d’impartialité. La neutralité de leur analyse est d’ailleurs régulièrement vérifiée par un superviseur. Toutes les opinions sont acceptées dans la limite des règles définies dans la charte éditoriale et sous réserve de les exprimer de manière courtoise, argumentée, et sans agressivité.

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--------------------------------------- De jour en jour notre groupe chemine. Aujourd'hui, nous marchons dans le magnifique pays des Basques avec de belles montagnes à l'horizon.Assurément une étonnante région, avec des champs, des clôtures bien tenues et ces sauvages et nombreuses inscriptions, avant d'arriver à Saint Jean Le Vieux :«Le pays Basque, n'est pas à vendre».J'aime, j'aimerai toujours ces peuples, ces régions Corse, Bretonne, Catalane et autres qui se battent contre l'engloutissement de leur identité, par l'uniformisation étatique toujours rampante.Certaines étapes se ressemblent en lieux et paysages, ou se différencient de si peu que je n'en éprouve pas l'avantage d'en faire une page dans mon petit calepin jamais éloigné de ma main.Ce matin, en partant, je m'attarde sur le reflet de mon image dans une vitrine de hasard bien réfléchissante. Au fronton de cette boutique une troublante enseigne : « Des habits et moi ». Il me semble avoir déjà pas mal maigri. Ce pantalon qui tombe sans arrêt en marchand et cette silhouette que je vois maintenant moins tassée, en sont bien les signes.Le poivre et sel désordonnés de cette barbe voulue pour ce périple, me donnent encore plus une sale gueule de cabossé et un mauvais genre à la Bukowski. Tout cela pour une fois ne me déplait pas.Par contre ce qui vient m'agacer, se sont quelques regards appuyés de certains membres du groupe qui viennent, en pressant le pas, de me dépasser.Ah oui ... j'en réalise bien vite, les dessous.Les faits et ma mauvaise réputation sont contre moi. Rien à faire ou à vouloir se justifier. Du calme, du calme et je me souris dans ma tête.C'est vrai, je suis à cet endroit précis et précieux, planté là, tôt le matin au départ d'une étape. Attentif, immobile et seul devant des mannequins ornés rouge- sang de sublimes porte-jarretelles et de noirs ou blancs soutien-gorge pigeonnants.A quoi bon ! Pour me juger, ces tièdes ne feront encore pas dans la dentelle. Pourtant dépourvue de la culpabilité, de la vulgarité et du pêché, c'est elle qui souligne le mieux cette beauté obscure que chacun devrait cultiver en lui comme une petite fleur fragile : le désir...J'emporte dans ma tête quelques clichés coquins pour les premiers kilomètres. Je me sens frais et léger ce matin, oui c'est par ici... bien suivre la flèche. ---------------------------------------

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