PHILA N° 3
PHILAE : Chienne de vie à l' Elysée...
by Polycarpe.
Le grand feuilleton post- présidentielles 2017
« Presque rien n’est stable, et voici, tout près, le gouffre infini du passé et de l’avenir où tout s’évanouit… »
(Marc Aurèle)
* De Gaulle :
Je vous ai compris, l’Algérie, le quarteron des généraux qui fanfaronnent.
Les eaux froides de la Seine, aux sorties forcées dites « Papon » du métro Charonne. Les accords qui prennent l’eau à Evian, et le sort honteusement saligaud des harkis dûment planifiés.
Le président qui paye étrangement ses notes d’électricité…
Le dernier référendum raté.
Dans la presse, une des dernières images : les landes d’Irlande au printemps et marchant avec une canne en son automne, le dos courbé devant tante Yvonne,un monument d’homme qui a écrit « la vieillesse est un naufrage »
* Pompidou :
Le fin lettré en Mai 68, l’art contemporain.
Les fausses rumeurs, les sales fuites courant sur Claude son épouse.
Les photos leurres qui circulent Delon en large, la chaude triste affaire Markovic.
Les agissements de basse fosse des margoulins du S.A.C.
La création de l’agence pour l’emploi.
La maladie de Waldenström et l’agonie épiée d’un pauvre homme solitaire, par les médias…
* Giscard :
Et ses diamants, et sa particule achetée.
Son action pour faire admettre la Grèce dans l’U.E contre l’avis des Allemands.
L’histoire du camion de laitier percuté un petit matin du mois de septembre 1974, au volant d’une Ferrari et ce, en bonne compagnie.
Le suicide voulu et sûrement assistée dans l’étang rompu de son ministre du travail : Robert Boulin...
La majorité qui déraille pour de bon et en vrac toutes les grosses combines en trahison de Jacques Chirac...
* Mitterrand :
La retraite à 6O ans.
François Grossouvre, dans le palais qui va mal et qui patatras, se tire une boule dans le caisson.
Pierre Péan, qui ouvre le dossier de la Cagoule/Maréchal me voilà/ François Mitterrand… collaboration ou pas ?
Les écoutes foireuses, Carole Bouquet, les viols d’intimités.
Les amitiés douteuses entretenues en secret depuis des années derrière les Bousquet malodorants.
La maladie qui se fait plus cruelle avec le temps…
Celle aussi du socialisme qui se cache, et qui surtout se débine depuis longtemps.
Enfin les photos vues dans Paris Match, dans une rue : la petite Mazarine…
* Les années Chirac :
Le bruit et l’odeur de ta race.
La main tapotant tous les ans, sur le cul des vaches au salon des Agriculteurs.
Son surnom : "cinq minutes, douche comprise "…
L’affaire Jean Claude Méry, la cassette dans le placard de DSK, et les autres aussi et j’en passe car voilà, on s’y perdait en escroquerie au RPR, vacances dans les palaces, en n’oubliant pas les emplois fictifs collants à la mairie de Paris…
* Sarkosy :
Le Fouquet’s, les Champs Elysée, Cécilia, où tu vas ?
les pépettes, la belle Carla, et le petit Louis, tel le « dégueuli » du privé selon la formule assassine d’Alain Filkenkraut.
Et puis la caravane Balkany qui passe, le fric exhaussé, la justice qui repasse toujours à côté.
L’argent publique jeté par dessus le brun buisson ou carrément là, sous un tapis qui sent le pourri, quand une Christine aux ordres, délibérément baisse la garde.
Le mépris dispensé chaque mercredi.
François Fillon, le dos bloqué, Rachida Dati, exposée en robe du soir sur papier glacé, ou encore l’histoire télévisée du « casse-toi pauvre con » au salon de Paris.
Le chapiteau hors normes de Kadhafi à Paris. Et puis le pire, B.H.L, cet aventurier de la pantoufle qui fait du vent, et de la retape comme une ballerine sans souffle pour obtenir une campagne improvisée en Libye.
Et tout du long, pour mieux ponctuer ce ragoût, les énormes sorties de : Nadine Morano...
Ouf, je suis gavé, toutes ces semaines à ingurgiter cette histoire. Mais en définitive, qu’est-ce il attend de moi, Papa ?
En tous cas trois chiens dans une famille, mes parents m'avaient pourtant prévenus...
Avec les humains, cela n'allait pas durer longtemps après ma dernière tétée.
( la suite peut être... vendredi prochain 8h 05 GMT)