𝕊𝔸𝕋𝔸ℕ 𝕃𝔼 𝔹𝔼𝔸𝕌, 𝕝à-𝕙𝕒𝕦𝕥 𝕧𝕖𝕣𝕤 𝕝𝕖 𝕔𝕚𝕖𝕝 ...
ça tend le beau vers Léo, tout en bas, dans les brasiers ferrés de l'enfer
La petite rebelle du groupe, elle sait bien y faire sur l'archet du blasphématoire
Le chanteur lui, est comme possédé et s'agite tel un damné dans le violon des éclairs
La mélodie gravement dopée, brûle cet air, c'est de la poudre, ne rêvant plus du grand soir
Dieu, ou ses confrères, eux qui savent que j'aime aussi, les lanscinants chants grégoriens, j'espère
A l'unisson, me pardonneront, ces étranges mélanges, ce tout à l'envers qui fait l'univers de mon histoire
Un pied dedans, l'autre en arrière, debout le poing encore imaginé bien dressé en l'air
Ou figé, saisi devant les grandes orgues de Compostelle, le même humain à s'émouvoir
Du génie des hommes, de tous leurs arts, feint à conjurer leurs finitudes mortifères
Le prendre partout, et peu importe, s'il est le plus concentré dans l'alléatoire
Trop souvent forcé, des religieux, c'est de loin le plus beau, alors je me sers
Sans me soucier du dogme des chapelles, fussent-elles décorées d'un drapeau noir...
Polycarpe ( Christian Cornier )