LIFE SETTLEMENTS, les sinistres errements Américano-Helvétique

Sur la TSR, un Temps Présent, et un sujet froid, même glaçant comme la mort .

Life Settlements...quèsaco, cette invention US, des immoraux marchés financiers ?

Réponse outre-Atlantique, une belle trouvaille à la con de salopards ( une de plus, une de mieux en pire ) développée dans des cerveaux complétement métastasés depuis des générations, par le ver du dollar...

Un produit développé, au plus fort du pic du SIDA, avec son cortège continu, de corps décharnés, cadavériques, rendant leurs âmes dans leurs derniers souffles, à la puritaine société de l'oncle Sam.

La fin, la misère, la maladie, la mort, et l'effroi qui suit, il y a là,  terrain plat pour faire un max de pognon.

Les américains sont aussi pour cela, les rois.

La piétaille est et restera ici, toujours une une putain de proie, puisque comme des poules sciamment livrées aux prédateurs, dans un poulailler sans aucune protection sociale, la loi des aigrefins, poussera encore de nombreux étés, sur le malheur des humains...

L'assurance-vie, étant pratiquement obligation dans ce pays, le mauvais génie des financiers, table et mise comme à Vegas, sur le miséreux qui trépasse...

La mort arrive sur le tapis, des sociétés noires délavées de morale et de préjugés, rachètent l'épargne d'une vie, puis jettent comme des miettes de pain, les forfaitaires liquidités, aux futurs candidats sélectionnés par leurs experts affiliés aux morbides statistiques de la grande faucheuse.

On régle à ta compagnie, la suite de ton contrat, on attend impatiemment qu'au plus vite, tu crèves, et enfin... un nouveau jour se lève sur Wall Street :

Bingo, bingo, bingo...sur la machine à sous... trois têtes de mort, ta prime qui devait revenir à ta famille, ira sur les comptes de ces nouveaux vautours, qui essaiment leurs pestes de produit, dans le reste du monde peu regardant, sur le gluant des placements.

Et puisqu'il se trouve, en Europe, un pays, pionner dans le lavement intestinal et un peu sale de l'argent, la Suisse, Temps Présent, nous l'apprend, est on ne peut plus engagé dans cette  sordide affaire.

La place financière Genevoise, achète, coopère avec le diable, les fonctionnaires retraités de Zurich,  eux, ont la chance maudite de bénéficier des rendements fabuleux de ce marché de dupes autant que de putes, dans leurs mensuelles pensions un peu souillées, mais si confortables, dans ce beau pays, dans lequel, le temps de vie, est le plus élevé, sur cette planète.

Ne pas conclure sur ce monde, qui ne tourne jamais rond, mais sur une personnelle désolation, : il y aura toujours à l'aube de ma vie sans assurance spécifique, des sautes de rage, m'inondant le ciboulot, en voyant le nuisible extensible de mes semblables.

Finir en paix, sera impossible !

Restera l'art ( comme disait le philosophe) de temps en temps pour oublier le réel.

Polycarpe ( Christian Cornier )