LES FORETS DU VIDE
Un pari stupide, faire à partir du rien
Du vide, qui souffle comme un refrain
Dans sa tête, un texte pour décrire
L'impuissance de voir tout défleurir
Les herbes enfoncées de son histoire
L'envie, qui ne regarde plus son miroir
Et ces rêves prêt à porter, calqués aux autres
Où l'indigence brutal du nombre, nous vautre
Licou serré, manies et idées de péremption
Bientôt à balancer loin, à pauvres et cochons
Modes, produits, pensées, usités jusqu'à l'os
Saturent... et menaçant, re-voilà les rats de Maus ...
Ecrire sans idées, en partant las, ici de son ennui
L'été brûlant sonne chez moi, quelques heures d'hallali
N'avez-vous pas aussi, juste derrière vous, hurlants
Des loups... alors qu'avant, nous étions tous, devant ?
Polycarpe ( Christian Cornier )