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BELLEVAUX, L'ANARCHIE DANS LA SOUPE
BELLEVAUX, L'ANARCHIE DANS LA SOUPE
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BELLEVAUX, L'ANARCHIE DANS LA SOUPE
14 décembre 2011

LES MISERABLES, Décembre 2011, ils sont encore l'à, Victor !

Huit millions de pauvres en France, parmi ceux-là, toujours des misérables, nous sommes en Décembre 2011, les Restos du Coeur, tourne à plein régime, et comme chaque fin et début d'année, nous attendons le sempiternel marronnier, qui ne manquera pas d'arriver, dans les médias, avec les grands froids : les morts que l'ont ramassent, au matin givré, sur les trottoirs... Sur l'île de Guernesey, Victor Hugo en exil, termine les Misérables, nous sommes en 1862, cent cinquante ans aprés, son oeuvre est un brûlot, toujours d'actualité, et malheureusement plus qu'avant. L'excellent docu. de France 5, hier soir, était saisissant, à bien des égards, et les personnages comtenporains suivis dans les reportages, avaient hélas, les mêmes points communs, avec les acteurs de la fresque sociale du viel Hugo. " Le malheur, au malheur ressemble, il est toujours, profond, profond " disait le poète. En live, nous avons revu, bien de notre temps: Cosette (une jeune femme placée, dans une famille d'accueil des plus ignobles, agréé par la Dass; les Thénardiers, sous l'emprise exaserbée d'une immonde salope jouissant du malheur, des enfants refilés par l'administration; Gavroche, représenté par un délicieux petit Roms, avec des yeux pleins de vie, comme un mélange réunis de bonheur à mendier au monde, et de malheur à vivre au quotidien; le commissaire Javert, sous la forme d'un policier, réfléchissant sur la société, et sur un braqueur, avec qui, trouvant en lui, bien plus d'humanité que chez bien des nantis, il  noue des liens, d'une profonde amitié... Le reste du livre, du décor n'a pas changé, la misère broyant, les hommes de notre siécle, tout pareil qu'avant : le manque d'amour, la pauvreté, l'ignorance, les lois qui tapent sans dicernement, la prison qui amplifie la haine et la rage, sans reconstruire, les mêmes causes reproduisent les mêmes effets... Comme à l'époque, cher Hugo, où ton livre avait été jugé, comme dangereux pour l'équilibre de la société, tes écrits, reviennent à la gueule de notre histoire, plus justes qu'avant, car la crise ( oui encore Victor, la crise!) et nous regressons d'humanité, à revenir presque à ton siécle, dans le malheur ! Polycarpe.

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