EAU EMPORTEE ET ECO-FORTE ANXIETE...
Il manque des maillons à la grande chaine,
çà roule plus d'aplomp, mais fort et de travioles
Insectes, vers de terre, oiseaux, papillons et tant d'autres
Endogènes, espèces de com-bien ces inquiétantes disparitions
Proviennent directes de toutes tes pathogènes addictions
De ton égoïste et immédiat plaisir, celui dévolu au pognon
Tu veux tout bouffer, et faire de la terre, qu'une affaire,
à rapporter des comptes planqués profond dans des terriers
Moitiés mafieux, semi-bancaires et partout politiquement protégés
Tu sais, qu'après toi mon con elle va crever, la chambre à air
Qui entoure la terre, et que tout va sans doute partir en fumée
Effet de serre, plein gaz, la misère revenue et migrants affamés
Tu t'en tapes, tu profites, tu investis, tu prospères, tu applaudis
Au génie, de l'apprenti sorcier du monde nouveau : Elmon Munsk
Et de sa petite puce électrique bientôt dans les cerveaux
Programmés pour obéir, s'il le faut, à Wall Street ou Changaï
Tel, un troupeau de bétail, cornaqués par l'intelligence artificielle
Les lapins crétins arrivent, peu d'hommes libres fuiront dans la garenne
Et au dernier étage maléfique de cette monstrueuse fusée, comme jamais
La flicaille sans grenades et sans boucliers régnera puissante, grave et lourde
Sur le peu de solidarité, qu'il restera ici bas...
Aprés avoir écrit çà, franchement... j'ai envie de prendre un Easy Jet à Genève
Pour boire et re-boire mon impuissance, avec un "Spritz" glacé, en crapotant la fumée d'un long Havane...
et revoir, avant les déboires annoncés...le soleil rouge-orangé, lentement se fondre dans la lagune Vénitienne...
Polycarpe ( Christian Cornier )